4.1. La conscience
4.2. Le supramental

4.3. La joie
4.4. Désincarnés ?
4.5. Mais qui donc est Dieu ?
4.6. Gérer le temps
4.7. Ennéagramme
4.8. Caricatures du Prophète

Quelques trouvailles

4.1. La conscience

Le commencement de la vie publique de Jésus, c’est convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. Cela implique un changement de conscience. Celui qui nous y invite croit que nous pouvons changer alors que nous-mêmes, nous n’y croyons pas.

Jésus dit tu peux changer, radicalement, il dit vous devez changer. Dans votre être profond se trouve une conscience évolutive qui est vous-mêmes. L’Evangile est ouvrant. L’homme est un processus ouvert sur l’avenir et sur une conscience supérieure.

La transformation de notre conscience personnelle n’est pas un simple aménagement mais un retournement, un bouleversement, c’est passer du “je natif” au JE de résurrection”, au “JE christique”.

Le nouveau JE est altruiste, il déborde de soi-même sur autrui. C’est un débordement d’énergie.

La conscience christique est une expansion se projetant vers les plus souffrants et les plus démunis. Ce n’est pas une matière à option. C’est une conscience pour autrui. La conscience christique est pour autrui. Elle est à la fois individuelle et altruiste. Elle est Appel, Conscience habitée, Solidaire, Conscience relationnelle.

Le Père n’existe pas sans le Fils. TU ES, implique : JE SUIS.

Le Fils existe comme l’aboutissement d’une relation.

Le Père n’a qu’une seule activité, c’est d’engendrer le Fils en nous.

Peut-on lire l’Evangile à la première personne ?

La conscience n’est-elle pas à prendre en qualificatif : amour vigilant.

Yvon au Club de Budapest, juin 2007

4.2. Supramental

Sri Aurobindo désigne ainsi l’Energie la plus puissante qu’il ait découverte au terme d’une très longue quête. Elle ne concerne ni la libération de l’Hindouisme, ni le nirvana du Bouddhisme, qui peuvent être expérimentés à partir d’énergies inférieures. L’énergie du Supramental est « intégrale » au sens où son influence n’est pas uniquement spirituelle mais aussi terrestre. Elle est en particulier la seule Force capable de pénétrer jusqu’à la matière pour la transformer.

Elle est absolument nécessaire à un changement radical de l’homme. L’homme actuel peut générer, au plus, un homme augmenté. Il a la capacité d’aller au bout de lui-même mais pas au-delà de lui-même.

La connaissance supramentale est dynamique : elle est un pouvoir évoluteur, réalisateur. Elle ne passe pas par le détour du mental. Elle procède par identification à son objet. On parle alors de « connaissance par identité ».

Le Supramental est surpuissant et donc dangereux. Il ne saurait se recevoir qu’au terme d’une longue et profonde évolution de l’état humain actuel. Sinon, selon Sri Aurobindo, il y a des risques de perturbations redoutables et même de mort.

La meilleure préparation à la réception du Supramental est ce que Sri Aurobindo dénomme « l’amour supramental », c’est-à-dire l’ouverture totale et l’abandon absolu au Divin dans toutes les zones de l’être, y compris le corps. Il met aussi en garde contre toute attitude orgueilleuse dans le don de soi à l’évolution du monde, ce qui n’est pas le premier objectif.

Le premier objectif est de réaliser, tout simplement, ce que le Divin attend de nous aujourd’hui..

Yvon

4.3. La Joie

La joie peut-elle être si profonde qu’elle en devienne inaliénable ?

Bien sûr, il ne s’agit pas de la joie superficielle que les conventions sociales plaquent sur les visages. Il ne s’agit même pas d’un sentiment né de notre psychologie.

Dans l’Evangile de Jean, la joie authentique s’origine au plus extrême de l’être, dans cet espace paradoxal, à la fois le plus intime et le plus inconnu : l’insu de chacun, sa part de mystère.

Pourrait-on y demeurer et pour quelle joie ?

Yvon

4.4. Désincarnés ?

Abandonnons les discussions sur l'origine du mot "religion" et passons immédiatement à ce qu'il signifie pour bon nombre de nos contemporains. Il évoque, évidemment, un groupe concerné par l'ultime, par un au-delà qui permette de projeter quelque lumière sur les énigmes de ce monde. Mais il possède désormais une consonance souvent péjorative. Non seulement les intégrismes violents sont passés par là, mais l'idée continue de s'imposer que la religion véhicule une morale étroite, des dogmes arbitraires et des rites sans âme. En résumé : moralisme, dogmatisme et ritualisme.

La dégradation de la morale en moralisme conduit à une pratique tournant sur elle-même et se justifiant par elle-même, au lieu d'être l'expression épanouie d'une expérience intérieure et le soutien conscient du vivre ensemble. Si l'authentique sens social diminue, il faut alors lui substituer un arsenal de lois. Quant à la pratique d'un moralisme effréné, elle enserre dans un carcan les grands dynamismes de la vie, qu'elle dessèche et paralyse.

Un problème du même genre se pose dans des démarches spirituelles si désincarnées qu'elles en deviennent inhumaines. Ce ne seront pourtant pas des évanouis célestes qui sauveront une planète dont ils ont totalement décroché ! Car il existe bel et bien des lieux religieux où la vie terrestre tout comme sa transfiguration n'ont aucun intérêt. Seul vaut le monde d'en-haut et d'ensuite.

Tout cela ne peut que donner une image a-humaine d'un religieux jouant Dieu contre l'homme. Pourtant, selon Sri Aurobinbo, la vraie spiritualité "n'est pas hostile à la vie" et le monde n'est pas une illusion dont il faudrait se débarrasser au plus vite. Aussi son disciple français, Satprem, a-t-il osé intituler un de ses livres "Le Matérialisme Spirituel".

Une démarche intérieure totalement éthérée ne saurait satisfaire nombre de nos contemporains demandeurs d'une intégralité qui assume la réalité du créé sans éliminer une zone vue comme moins noble ou même inexistante. C'est bel et bien le monde global qui est perfectible et pas seulement des espaces prétendument supérieurs.

Et puis, précise encore Sri Aurobindo, "cette querelle de la terre et du ciel est encore plus stérilisante si la spiritualité prend l'aspect d'une religion de douleur", de "cauchemar". Pour lui, tout pessimisme sur les capacités de transformation du monde est une trahison de l'Energie divine dans son pouvoir d'influencer le fini et de le soulever jusqu'au Divin. Ni les matérialistes, ni les désincarnés ne peuvent guider l'évolution en s'en prétendant les moralistes et les législateurs.

La vraie intériorité, tout comme la vraie morale, ne vise donc pas à détruire la vie. Elle l'aide, au contraire à se canaliser et à évacuer ce qui l'empêche de se précipiter en-avant vers un monde neuf, sans fuite vers le haut et sans chute vers le bas.

Yvon

4.5. Mais qui donc est Dieu ?

"Un matin, alors que, les yeux ouverts, je marchais sur une route, le soleil apparut soudain derrière quelques maisons et, en même temps que sa lumière soudaine, une voix dit dans mon cœur : "Tu cherches Dieu, Jésus est Dieu". Ceci pénétra en moi comme une lumière et une conviction profonde. Toujours, depuis ce temps-là, Jésus, pour moi, a été Dieu. Je ne suis jamais revenu sur cette révélation et je n'ai besoin d'aucun autre Dieu.

Ce récit peu banal émane d'un enseignant universitaire indien de physique-chimie : Danjhibhai Fakirbhai (1895-1967). Ce qu'il dira ensuite de Dieu reste indissociable de cette expérience primordiale. Il en gardera l'évidence que Dieu est connaissable. Mais il est sans doute important de noter que, durant son enfance, il avait déjà bénéficié de l'hindouisme dévotionnel familial.

Impossible pour lui d'adhérer à un Dieu conçu comme tout autre après que Dieu l'ait aussi indéniablement contacté : "Il (Dieu) ne siège pas au loin, contemplant les actions des hommes[...] dans une neutralité hautaine".
Et, puisque sa rencontre s'associe à un événement cosmique [le lever du soleil], il va se plaire à souligner que le créé est une manifestation de Dieu. Il refuse absolument de voir le monde comme illusion [maya]. Tout au contraire, le monde est réel parce qu'il provient de l'Ultra-réel. Comment le Réel par excellence pourrait-il produire de l'irréel ?

"La création est tout simplement l'expansion spontanée de l'amour de Dieu" et elle révèle que cet amour, Dieu est partout présent, son omniprésence interdit de distinguer le sacré du profane. Tout est sacré. Aussi, l'authentique vie spirituelle n'est pas éthérée, elle doit, au contraire, intégrer la totalité de l'existence, y compris ses aspects les plus pratiques. Dieu est un donneur. Il a créé l'univers en même temps qu'il s'est donné à lui. Il n'a pas lancé le monde pour s'en retirer. La nature exprime Dieu, dont elle constitue la vaste réserve "de beauté, de bonté, de poésie et de mystère". Plus globalement, l'homme peut rencontrer Dieu tout simplement, dans son expérience de la vie puisque Dieu est le Vivant par excellence. Partageant tous deux cette expérience du vivre, ils peuvent s'y rejoindre.

Mais, au fond, pour Dhanjibhai, la vie se concentre essentiellement dans le cœur. C'est là qu'il a entendu la Voix. C'est là aussi, très probablement, que son attention avait été attirée par sa mère lorsqu'elle lui enseignait la voie de l'amour - la "bhakti". On le dénommera d'ailleurs, à juste titre, le "bhakta chrétien", c'est à dire le pratiquant chrétien de la voie de la bhakti hindoue.

Il accorde aussi beaucoup d'importance à la Bible comme lieu de la découverte de Dieu. L'insistance de l'Evangile sur l'amour grand n'a pu qu'accentuer ses tendances initiales. Il y découvre que la caractéristique majeure de Dieu est l'amour et non la triade habituelle de sa culture : existence-conscience-béatitude. Il liera, lui, la béatitude à l'amour. Tout cela renforce son attachement à la personne de Jésus, qui n'est pas, pour lui, l'homme actuel poussé à sa perfection mais un type d'homme radicalement nouveau. En bref, Jésus n'est pas l'homme parfait mais l'homme nouveau.

Suite à ces quelques lignes, il semblerait logique d'attribuer à Dhanjibhai une vision idyllique et naïve de l'existence. Bien au contraire, il fait preuve d'un sens aigu des limites humaines : manque de bonté, destruction de l'amour de Dieu, refus de Dieu, influence du mal qui a sa réalité propre de vanité et de mensonge.

Autrement dit, l'homme reste un être blessé et inachevé qui aspire à une énergie supérieure pour guérir et progresser. Comment décrire ce statut ? Il ne s'agit pas seulement, négativement, d'être sauvé (du péché, par exemple). Il s'agit surtout, positivement, de renaître par Dieu venu vivre dans l'âme, qui n'a rien d'un vase inerte et immuable. Ici, au contraire, le contenu transfigure le contenant. La présence de Dieu transforme l'âme qui s'imprègne de lui. Telle est la mutation fondamentale et nécessaire. "C'est de l'intérieur de lui-même que l'homme reçoit une vie nouvelle". Dhanjibhai précise, au passage, qu'une telle expérience ne s'identifie pas à la montée de l'énergie subtile localisée dans le sacrum [Kundalini].

Malgré son insistance sur le travail divin dans l'âme de chacun, sa perspective ne demeure pas individualiste. Non parce qu'il se situerait comme membre de l'institution ecclésiale : il ne s'en soucie guère. Mais parce qu’il accorde une grande importance à un salut collectif grâce à sa notion d'"incarnation multipliée".

Jésus refuse de se bloquer dans un seul corps. Il veut étendre sa présence à tous les corps, comme s'il se disait : "Je suis un, je serai plusieurs", comme si Jésus avait voulu se multiplier. Il a voulu aussi intensifier sa présence aux divers niveaux du cosmos : matériel, biologique, intellectuel et spirituel. D'ailleurs ces divers "règnes" communiquent. Tous sont traversés par un dynamisme évolutif. Tous ont la capacité de s'imprégner peu à peu du plan spirituel supérieur pour devenir éléments du Royaume des Cieux.

En somme, "voir le Christ à l'œuvre dans le cours de l'histoire, dans le progrès de la société et de l'histoire, c'est avoir une juste vision de sa personnalité et de sa divinité"... Jésus est sans cesse en train de changer l'eau en vin. Sous son influence, une création continue se développe et la nature elle-même soulève son voile, révélant de plus en plus de beauté, de force et de bonté.

Yvon

4.6. Gérer le temps.

Le temps vécu peut être considéré sous plusieurs aspects :

1. Le temps choisi.
Chacun tente de s'organiser pour vivre sa vie au mieux. Cependant ses possibilités individuelles sont liées à la gestion collective du temps dans la société. C'est le problème d'un temps choisi. Par exemple, tu peux choisir de gagner moins pour être plus en décidant de consacrer un quart de tes heures de travail à étudier un sujet important pour toi mais sans rapport direct avec ton travail. Tu n'as jamais étudié la philosophie et tu désires t'y mettre. Peux-tu alors ne travailler que trois quarts de temps ? Si oui, tu peux t'adonner à une activité qui, non seulement te plaît, mais aussi te construit. Ainsi, même si tu souhaites une société plus frugale, tu as droit à un certain luxe qui t'est propre : approfondir le sens de l'existence.

2. Le temps productif.
C'est celui de la profession rémunérée. Il consiste, certes, à gagner sa vie ; mais il est aussi un service utile à l'ensemble de la société où chacun joue sa partition individuelle pour le bien de toute la collectivité. Fait curieux : il semble que les sociétés traditionnelles aient plutôt cherché à échapper au travail... Idéal humain : le rentier ? !

3. Le temps relationnel.
Il inclut la vie familiale et amicale, les loisirs et la culture. Contrairement au temps précédent, c'est un temps sans contrat.

4. Le temps spirituel ou temps du sens.
C'est actuellement le plus menacé. Il permet de prendre de la hauteur relativement à la vie quotidienne, à ses joies, à ses difficultés et aux questions qu'elle pose. Il s'agit, pour ainsi dire, d'arrêter le temps, de se placer hors du temps habituel pour mieux y revenir. C'est un moment de retrait pour prendre ou reprendre conscience de l'essentiel. Par exemple, si je suis médecin, il est fondamental que je revienne de temps à autre à la question basique : pourquoi suis-je devenu médecin ? On échappe ainsi à l'usure et à la médiocrité. On se ré-axe dans sa vraie perspective et l'on parvient à son authentique soi-même.

5. La sagesse du temps.
La bonne mise en place de ces 4 temps relève d'une véritable sagesse. Elle prend en compte l'homme dans son intégralité. Elle s'appuie sur la qualité plus que sur la quantité. Elle réduit le stress au bénéfice d'une plus grande sérénité personnelle et relationnelle. Elle augmente la lucidité en apaisant l'excitation du désir immédiatement comblé grâce à une prise de distance en faveur du long terme et du durable. Elle privilégie l'approfondissement de soi plutôt que le "tout, tout de suite" amplifié par la stimulation excessive d'une société de la consommation.

Ni la science, ni les idéologies, ni l'économie n'ont tenu leurs promesses. Nous avons idolâtré l'économie, en nous prosternant ridiculement devant un pouvoir sacré : le pouvoir d'achat ! ! !

C’est ce qui m'a le plus intéressé au cours d'une conférence
présentant des perspectives nouvelles pour la société d'aujourd'hui.

4.7. Ennéagramme

Figure-toi que j'ai eu la chance de participer à une session de quatre jours sur l'Ennéagramme. Ce mot bizarre désigne un système psychologique qui tente de mettre de l'ordre dans la multitude bigarrée des humains que nous sommes. Selon lui, nous pouvons tous être ramenés à neuf types fondamentaux d'humains. Le mot vient en effet du grec "ennea" qui signifie "neuf".

Neuf, et pas un de plus. Car, si tu ne parviens pas à déterminer ton type, ou bien si le type qui te semble coller le mieux à ton caractère ne te plait pas, tu risques de te dire qu'il faudrait créer un dixième type qui te conviendrait mieux ! Mais non ! Il faut voir la réalité en face et l'accepter.

Nous étions 17, en comptant l'animateur. Celui-ci s'est montré à la fois compétent et pédagogue, usant d'humour et se mettant lui-même en cause. Il était quelque chose comme un participant plus avancé. Et il a détendu l'atmosphère en rappelant, à plusieurs reprises, qu'il n'y avait pas de type supérieur à un autre.

Ainsi le groupe est vite devenu très amical, chacun se moquant un peu de lui-même en découvrant, à l'occasion d'une réaction ou d'une réflexion spontanées, qu'il était bien un "quatre" ou un "neuf".

L'Ennéagramme est utilisé dans les milieux soufis par les maîtres à qui il permet de mieux connaître leurs disciples pour mieux les aider. Il rend en effet possible de dégager les grandes lignes de ce que les débuts de la vie ont fait de toi.

Cela ne signifie pas que tous les membres relevant d'un même type se ressemblent trait pour trait. Les choses sont plus complexes car d'autres éléments ont pu intervenir, en particulier le travail sur soi. Et puis on subit généralement l'influence d'un numéro voisin, une "aile" comme on dit. Le danger serait de classer absolument et définitivement quelqu'un comme s'il était irrémédiablement bloqué, sans aucune capacité d'évolution. Cependant, selon la tradition de l'Ennéagramme, les grandes tendances naturelles subsistent toujours.

Ma conclusion : L’Ennéagramme est un bon moyen d'avancer dans la connaissance de soi et la compréhension des autres, même si ce n'est pas une psychanalyse.

Yvon

4.8. Caricatures du Prophète Mahomet

DE L’ÉLYSÉE :

Déclaration de M. Jacques Chirac, président de la république, sur la liberté de la presse et le respect des convictions religieuses dans le cadre de l'affaire des caricatures du prophète Mahomet.

6 février 2006 - seul le prononcé fait foi.

Sur la question des caricatures et des réactions qu'elles provoquent dans le monde musulman, je rappelle que, si la liberté d'expression est un des fondements de la république, celle-ci repose également sur les valeurs de tolérance et de respect de toutes les croyances.

Tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité. La liberté d'expression doit s'exercer dans un esprit de responsabilité. Je condamne toutes les provocations manifestes susceptibles d'attiser dangereusement les passions.

Je condamne également toutes les violences perpétrées contre les ressortissants et représentations étrangères, où que ce soit, dans le monde et je rappelle que, conformément au droit international, les gouvernements sont responsables de la sécurité des personnes et des biens étrangers installés sur leur territoire.

Par ailleurs, je demande au gouvernement d'être particulièrement vigilant sur la sécurité de nos ressortissants à l'étranger.

Yvon